Les flammèches qui sortent du braisier le consument en grondant
Et lointaine un clameur sourde
Des hommes au regard obliques la droiture courbe et le verbe haut
Tourne en dérision le poète homme hésitant et inutile
Cette ombre qui trouve sa consistance dans les mots
Ami poète au rang des dieux
Que d’abîmes inexplorées devant tes yeux
Un mot à peine un souffle
Et file avec la poussière céleste
Au rendez-vous sans ces différés
La raison qui t’anime ôte ta vesture au feu
Il n’est plus qu’une homme il est l’aède dénudé
Le Verbe parle toujours
Sur le feu qui gémit la pointe décisive de toute civilisation
Que gémisse dans l’isolement l’âme de l’aède et crépitent les phrases rimées
Que les flammèches atteignent les cieux
Que la lumière soit l’ombre de Dieu
Que périssent la langue vulgaire et les idées toutes faites
Que triomphe la poésie et qui vit la poésie //

Bonsoir Richards,

De superbes images poétiques et émouvantes !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Bel éloge de la poésie et du poète, bravo.