Bonjour PIERNI,
Un beau et bien pertinent poème qui dénonce certaines "dérives" dues à une indifférence générale à l'égard de notre si riche et mélodieuse langue. On a l'impression qu'elle est laissée en pâture à une langue mondialisée, inassouvissable d'un anglicisme de plus en plus dévorant qui la phagocyte à grande allure.
Je souhaite qu'un grand nombre de poètes de "L'OASIS" puissent lire ta belle et perspicace écriture qui prend acte de l'urgence de protéger nos expressions et notre langage contre l'envahissement orthographique emprunté au lexique de la langue anglaise alors que notre culture possède de nombreux équivalents, comme tu l'indiques.
Je te félicite pour ces réflexions et j'adhère totalement à cette "montée au créneau" de ta part, d'autant plus que ton poème est fort joliment construit et révélateur de ce que je considère comme une "agression" de nos fondamentaux linguistiques.
Une chose est sûre, il nous faut retrouver le chemin du bon sens, cesser d'enseigner la grammaire normative - souvent dans quel jargon ! les ressources de notre langue, - celles d'abord du vocabulaire, celles aussi de sa distribution dans la phrase, par les voies le plus humblement concrètes : lecture, écriture, récitation, apprentissage continu de mots. Il nous faut distinguer et "reconquérir" la diffusion et le rayonnement du français en retrouvant les chemins du bon sens. La langue est un organisme vivant, aussi longtemps que vivent ceux qui en usent. À ce titre, elle a besoin de se nourrir, sinon, elle s'affaiblit.
Toute ma considération de plume et une bien chaleureuse Amitié.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)