Drôles de chômeurs !

Perdu dans les marais gluants de la folie
Le spectre apeuré de la noire éternité
S’enfuit en hurlant de terreur, promiscuité
Oblige, un monstre pleure de mélancolie.

Les damnés de la Terre ne sont pas heureux
Que voulez-vous ma brave dame, c’est fini
Le temps où les humains étaient si malheureux
Car ils partent en vacances en Transylvanie.

Les fantômes, loups-garous, vampires et consorts
N’ont plus la côte, direction Pôle Emploi
Il faut aller pointer, chercher un job, exploit
D’en trouver un, ce qui n’est pas en plein essor.

Formez-vous on nous dit ! Mais à quoi ? Pas sûr
De trouver un bon stage chez un employeur
Avec nos gueules, on peut faire que fossoyeur
Ou jouer dans des films d’horreur, çà nous rassure.

Bref ce n’est pas une vie pour un mort ! Faut rire
Garder le moral, aller de l’avant, y croire
Que des conneries, j’en ai mal à la mâchoire
Avec mes dents pourries, pas envie de sourire !

La dérision ou l'humour noir va très bien avec le sujet...

La rue ou lieu de semi-liberté, de survivance et de l'entraide...

Là où les gens vivent le mal à l'état pur, perdent parfois leur dignité, là où leur physique, leur santé se dégradent, au fil des jours/nuits d'errance...

Alors, trouver un job qui permettrait de gagner sa vie d'une manière plus conforme à la réalité, comme tu le dis, avec la gueule amochée par les mois, années de galère, c'est pas Byzance!

En tout cas, ton point de vue dénote un sens des réalité de tous les jours, ce que, sans aucun doute, beaucoup de gens ignorent...

Amitiés...

Hubix.

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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...

Bel humour noir, un poème original, bravo.