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Le Bal du Quatorze Juillet
J'avais douze ou treize ans, je ne m'en souviens plus,
Dans le Sud de la France, en la saison câline,
J'aimais la vague douce et j'adorais Pauline,
Elle était ravissante, en ces temps révolus.
Je contemplais la belle apportant le salut
A ses admirateurs, gracieuse ballerine.
Ils étaient subjugués par sa grâce divine,
Sa démarche dansante et son charme absolu.
Jeune fille et pourtant, les atouts d'une dame,
Elle excellait à plaire, instillant son dictame
A ses nombreux danseurs du quatorze juillet.
Caché derrière un arbre et tremblant de déplaire,
J'aurais voulu cueillir le délicieux oeillet
Brillant dans ses cheveux comme un astre solaire.
