A grand pas feutré sur la plage qui s’allonge jusqu’à la falaise
Un bleu immense conjugue la mer et le ciel
L’eau d’une couleur cristalline frisonne le printemps
Les mouettes gourmandes poursuivent leur ballet
De l’autre côté la plage aimante le regard d’hier
En touches de nuages du bleu assombrit au gris blanchâtre la voute s’illumine

Les cloches de l’église sonnent l’éternité régulièrement
A cet instant les oiseaux ralentissent leur vol

Un block gris de ciment colorié de graffiti reste sur place depuis plus de cinquante ans
De près un drapeau étoilé flotte sa victoire sur une pelouse crevée de petites croix blanches


Sur cette plage d’Omaha
Le gris se mêle au bleu
Une aquarelle de pluie fine

Les pieds crissent sur la dune
Les fils de pensées entremêlent coquillages et barbelés
Des châteaux de sable entourent des pièces militaires
La carapace d’un crabe mort gît sur une feuille morte

Il faut se souvenir d’Omaha

Les marées font ressortir les blocks de ciment gris
Le pont flottant rongé par l’océan revient à un morceau d’histoire
Et poussent la mémoire des vacanciers //

débarquement des alliés en Normandie ;

période de l ' histoire très bien narrée , il faut se souvenir !

merci à vous .Terry

Bonsoir Richards,

Bravo pour cette très belle poésie en hommage de ce moment historique !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Bel hommage à cette plage célèbre.

Une plume gracieuse et belle, très imagée, bravo.

"Sur cette plage d’Omaha
Le gris se mêle au bleu
Une aquarelle de pluie fine"