Elle ne s’en souvient à peine
Ni de la sécheresse où l’on étanchait notre soif ni de la corniche où nous mangions un casse-croute ni l’harmattan qui défigurer les draps
Tout juste un été
Où ma pluie se fait rare
Efface la beauté de son sourire
C’était pourtant hier Au large comme plaine si tous les vents du nord
N’éclairent que le soleil qui frappe et les nuages absents L’immensité
De la mer n’est plus une promesse. Juste un fond abyssal sans mystère un écho qui se reflète de vague en vague. Et de l’autre côté les lumière de la grande ville en feu de toutes les couleurs le soir la nuit venant c’est une série d’immeubles où se reflètent les néons au-dessus de l’asphalte où des pignons sont plantés à tout jamais dans la terre en gaspillant l’essence histoire de passer une soirée agitée
Sur la sable à où cesse le flux de la mer tous les artères des collines s’enfoncent dans la corniche Ce n’est qu’horizon où la vue se brise sur la ville de Toulon On voit encore les barreaux de l’ancienne prison une chaine à la gorge un boulet au pied. Restent l’humidité et l’humilité dans le fin fond des couloirs anciens.
Et le sac d’un mort à jeter dans la mer //

Bonsoir Richards,

Un bel écrit émouvant !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

émouvant

il fut un triste temps
le boulet et le fond

Un beau et triste tableau poétique, très touchant.

Bravo à vous.