A celle qui partit...

Sous d'obscurs sentiments croulait ton front nacré
Et tes pensées planaient sur de sombres lagunes
Ainsi que les blizards font voler sur les dunes
Des tempêtes de sable au fond d'un ciel marbré.

Sous tes cils palpitaient des lueurs, et malgré
L'impassible douceur que versait la callune
Sur l'automne fleuri, et sur mon infortune,
Ton amour était mort, et ton coeur, émigré.

Le vent humide et doux éparpillait mes rides
Sur mon front résigné, et sur ton corps languide
Il laissait un parfum de sauvages moiteurs.

Je n'étais plus pour toi qu'un boulet que l'on traîne,
Comme un poids indécent sur un reste de coeur.
Mon âme se fripait comme une tiretaine...

(15/08/2005)

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Avec mes amitiés

Alain

Pour voir mon site : Mes vers à moi

""A la cour, mon cher fils, l'art le plus nécessaire
N'est pas de bien parler, mais de savoir se taire !""
(Voltaire)

Ta destinée dépend parfois d'un seul jour,
Mais il faut généralement beaucoup d'années,
Pour le préparer et vivre un grand amour,
Puisse le temps t'apporter la sérénité.

Bravo pour ton poème.

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Triste mais magnifique sonnet !!

bravo et merci

bisous :-P

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Ramsès,
Eolienne...

merci de votre visite et du commentaire .


Amicalement

Alain




NB : Et quelle belle photo estivale !!