Nous sommes de vieux enfants
Qui cherchent un prince en déshérence
Nos yeux sont de toutes les couleurs
La peau délavée par une pluie sèche

Dans le rêve d’un château de sable
Un phantasme surgit
Qui détricote nos rêves
Qui dégouline de nos désirs
Découronne nos nuits

Le ressac de la mélancolie
Achève de remplir les oreilles écarlates
Alors
On se retourne vers nos jardins
Courir après l’espace
Creuser quelques trous de mémoire
Pour mieux enterre nos larmes


Entre les feuilles mornes des grands chênes
Et les blanches pensées
Une jeune femme
Chante déjà l’hiver

Sa chevelure de paille d’or
Est un soleil de novembre
Une auréole aérienne
Mains jointes
On cueille son rire en floraison
Pour nous en verdir nos doigts
Pour nous faire des masques
Afin de musarder notre impatience

Demain nous ferons des arcs et des flèches
Pour mieux pénétrer l’arc-en-ciel //

Un bien joli poème avec des images ravissantes.

Une belle vision poétique et inspirée, bravo.

de belles images poétiques

nous sommes de vieux enfants qui cultivons notre jeunesse et la faisons revivre

de très jolies images de cette fuite du temps !

Terry

tout le reve est dedans intact peu importe ou' et coment
oui