Avenue Chester Blythe
Un moteur ronronnait
Des sourires ultra-brite
Au féminin, brillaient.
"Je ne m'étendrais plus
Sur la mort de Rita"
Me dit, un inconnu
Dans la cafétéria.
Un taxi traversait
Une rue, adjacente
Où, je me retrouvais
D'une angoisse, imminente.
L'image d'un vieux chien
Au fond d'un caniveau
La puanteur, qui tient
Au regard d'un corbeau.
Ce don, je me souviens
Subtile ubiquité
M'a emporté, plus loin
Que le vent des années.
La radio s'époumone
D'un morceau de free-jazz
Stan Getz, au saxophone
Souvenir de La Paz.
La route fume le jour
Au soleil disgracieux
Qui écrase l'amour
Dans un geste, odieux.
Et c'est, les yeux fermés
Que j'écoute les rires
Disparaître, à jamais
Sur les ailes du désir.
Hubix.
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bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...