Ces deux mots qu’on souhaite sans y penser ont une très longue histoire derrière eux et n’ont pas toujours été souhaités à la date du 1er janvier. La célébration du Nouvel An est la plus vieille célébration au monde. La toute première daterait de plus de 4000 ans et était célébrée à Babylone. La nouvelle année commençait alors avec la première Nouvelle Lune qui suivait le solstice de printemps.
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Le Jour de l'an ou Nouvel An, est le premier jour d'une année. Par extension le terme désigne aussi les célébrations de ce premier jour de l'année.
Comme tout anniversaire d'un calendrier donné, le jour de l'an peut sembler mobile dans un calendrier fonctionnant suivant une autre logique. Par exemple, le nouvel an du calendrier chinois (luni-solaire) apparait comme une date mobile dans le calendrier grégorien (calendrier solaire).
Différence entre les calendriers : Bien que les Jours de l'an tombent rarement à la même date d'un calendrier à l'autre, on remarque une relative concordance entre ceux des pays tempérés. En effet, ce qui fut interprété comme la «disparition» de la végétation durant l'hiver et sa renaissance au printemps a alimenté le mythe très répandu de la renaissance cyclique de l'année. C'est ainsi qu'un grand nombre de Jours de l'an sont fêtés entre le solstice d'hiver et l'équinoxe de printemps.
Cependant, ceci n'est nullement universel, notamment dans les pays tropicaux, où le cycle des saisons est bien moins tangible. On peut citer en exemple l'Égypte antique, qui (bien qu'elle utilisait un calendrier civil solaire) fêtait la nouvelle année à l'arrivée annuelle de la crue du Nil. Cette crue étant due aux pluies ayant lieu loin en amont (dans les hauts plateaux), sa date était entièrement tributaire de phénomènes météorologiques. Cependant, elle intervenait généralement à la même période.
En France, le Jour de l’an n’a pas toujours été le 1er janvier : la nouvelle année commence à cette date depuis 1564. C’est le roi Charles IX qui, dans l'Édit de Roussillon du 9 août 1564, fixa le début de l’année au 1er janvier. Pour les peuples usant du calendrier solaire, le Jour de l’an a beaucoup changé au fil des siècles, au gré des Églises, des époques et des pays. Aux VIe et VIIe siècles, dans de nombreuses provinces, le Jour de l’an était célébré le 1er mars. Sous Charlemagne, l’année commençait à Noël. Du temps des rois capétiens, l’année débutait le jour de Pâques. En conséquence, les années étaient de longueur très variable.
Cet usage fut quasi général aux XIIe et XIIIe siècles et même jusqu’au XVe dans certaines provinces. Les généalogistes des rois de France devaient donc jongler avec les dates en fonction des lieux pour raconter l’Histoire car auparavant le début de l’année variait selon les provinces : à Lyon, c’était le 25 décembre, à Vienne, le 25 mars… L’édit de Charles IX mit tout le monde d’accord.
- En 1622, cette mesure fut généralisée par le Pape à l’ensemble du monde catholique, notamment pour simplifier le calendrier des fêtes religieuses.
- En 1792, le calendrier républicain abolit le 1er janvier et fait débuter l'année le 1er vendémiaire.
- Pratiques du Nouvel An de nos jours. Europe occidentale : En Occident, il est de coutume de fêter le Nouvel An par un banquet la veille, c’est-à -dire le 31 décembre : c'est le réveillon de la Saint-Sylvestre. Ce repas comprend généralement du foie gras et du champagne. Après celui-ci, les fêtes mêlent danses et lancers de cotillons, boules et rubans de papiers… À minuit, chacun s'embrasse, parfois sous le gui, en se souhaitant les meilleurs vœux possibles et en s'engageant dans d'éventuelles bonnes intentions. Puis, on offre les étrennes, cadeaux de nouvelle année.
Il existe cependant quelques particularités selon les pays.
(wikipédia).
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« La vie n'est supportable que si l'on y introduit non pas de l'utopie mais de la poésie (Edgar Morin) »
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