Et dévore encore
Notre Eve futur
L’interdiction du fruit malin
Dans l’Eden d’aujourd’hui
Parfum nature
De fragrances amères
Et adorant la pulpe ou la chair
Aux tentations fragiles

Elles incarnent le mythe
De l’Éternel Femme
Que son essence précède son existence
Depuis elle est maudite
Chassée du paradis
Il ne faut plus dire la Femme
Mais décliner les femmes
Qui n’ont pas d’Éve en leur cœur

Ses pas rattrapent
Les abîmes du désespoir
Éve charitable
D’accepter la pénitence
Sans révolte aucune
Elle est ensemences de la terre
Et aux moindres pépins de recourir à l’homme Adamique
Elles portent la lourdeur de la légende
Coupables parce que responsables

La marque indélébile dès lors qu’il est question de la Femme
Mais la femme n’existe pas
Il n’existe que des femmes
C’est notre refrain
La femme n’existe pas
Ou alors tout s’écroule
D’être le remord ou le regret d’Eve la Femme //

Bonsoir Richards,

Une belle poésie en partage !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Belle méditation et un poème bien original