Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1918 |
La plage, la vague, l’océan ! La plage, la vague, l’océan !
Le soleil au zénith, sous un ciel azur Je marche, seul et libre, me sens Robinson En osmose, avec les éléments, la nature Aux couleurs bigarrées, me met en pamoison.
Un léger vent marin, soulève les cheveux Il caresse de ses doigts, la peau de la mer Elle frémit de plaisir, de ce jeu amoureux Et des vagues, pousse les embruns vers la terre.
Un instant, je m’arrête devant la beauté De l’océan, tout est grand, calme et naturel Tel un tableau vivant, virginale pureté Qui a gardé en lui, son aspect temporel.
Sur la plage, au sable blanc, je peux entendre Passer au dessus de moi, un vol gracieux D’oiseaux, allant pêcher, plonger et surprendre Les poissons, emportant ce butin précieux.
Et je vois au loin, naviguer un beau trois-mâts Toutes voiles dehors, il vogue sur les flots Fier et orgueilleux, de ce panorama Je rêve d’être pirate, un vrai héros !
Je me laisse bercer par le bruit des vagues Qui viennent mourir, aux abords des rochers Ce doux clapotis reposant, je divague Et je m’endors, au milieu des palmiers.
Minuit, parmi un champ d’étoiles, j’aperçois Les tendres rayons de lune, se refléter Dans les eaux turquoise du lagon, j’entrevois Ma vie au paradis, en cette nuit d’été !
Assis devant les flots, contemplant l’océan Je songe à ces marées, au rythme bienséant Venant du grand large, s’endormir sur la grève Répétant leurs mouvements et toujours sans trêve.
Voir, la vague sauvage étendant son emprise Et qui va se briser sur les falaises grises Ses paquets d’eau salée, lourds et massifs Arrachant la chair, de leurs coups successifs.
Qui vient s’écraser, en tapis de galets Et la mer chaque fois, effectue son ballet De houle et de ressac, amenant sur la plage Carapaces de crustacés et coquillages.
Si un jour, un doux cheval d’écume m’emporte Sur son dos, pour naviguer, vers une île accorte Je prendrais pour tout bagage, qu’un seul objet Un livre de souvenirs, durant le trajet.
Je serais Robinson, attendant Vendredi Je bâtirais un toit, en un après-midi Un long morceau de bois et quelques hameçons J’irais sous l’eau, pêcher des poissons polissons.
A tous les amateurs, que je ne connais pas Venez faire escale, sur mon rêve sympa Capitaine au long cours, skipper de l’aventure Je vous mènerai vivre près de la nature !
Je vois le crépuscule aux lueurs jaunes lin Effleurer la peau azurée de l’océan Le soleil s’endort dans les flots, de doux câlins D’écume le bercent de leurs chants reposants.
Un léger vent du large soulève le sable Laissant apparaître sur le sol, coquillages Et quelques crabes, sur la plage vénérable La mer emporte les traces de leur sillage.
Mon corps est resté sur terre, l’esprit m’a quitté Pour voguer vers les îles de Polynésie Sur un voilier blanc, il rêve d’habiter Ces lieux magiques, aux couleurs fantaisie.
Qui est ce bel et grand oiseau, libre, fier Qui défie les éléments, heureux roi des cieux Je t’envie de désir ! Tu peux magnifier La beauté du monde, de ton vol gracieux !
|
Plume d'or Inscrit le: 22/4/2019 De: Envois: 827 |
Re: La plage, la vague, l’océan ! Un beau poème qui sent bon l'été... La mer, les senteurs iodées, le sable fin des plages infinies, les oiseaux de passage, le vent léger et doux, une idée de paradis, quoi! Il y a même cette sensation ultime de liberté, celle que cherche tant de gens à travers le monde, elle est bien là dans ton poème, voguant entre deux chansons... Amitiés... Hubix. ---------------- bonjour à toutes et tous, je viens découvrir ce nouveau site, pour moi, en espérant pouvoir partager la passion de la poésie avec chacun(e) d'entre vous... Merci d'avance...
|