J'ai joué . . . à une amie disparue Michèle
J'ai joué . . .
J'ai joué sur des airs aux notes électriques,
Leurs souffles clairvoyants s'amplifient dans ma nuit
En un écho lointain tel un chant nostalgique
Me rappelleront-ils un rêve qui s'enfuit ?
Pourrais-Je t'appeler ? ta voix s'est endormie
Sans l'ombre d'une trace au pas de mon ennui
Comment la retrouver ? Dessine moi l'amie
L'empreinte d'un soleil dans mon coeur ébloui.
Pourra-t-il éclairer vers des flots d'espérance
L'océan de mes peurs où se noient tous mes maux ?
J'aperçois ton visage au regard d'innocence
Que berce ma souffrance en caresse de mots.
Aux vagues du néant jaillira ta lumière
Emportant nos secrets aux rouleaux bouillonnants
Qu'une lame a tracé, écume de mystère
Deux plages de désir, deux corps tourbillonnants.
Pascal.