Peau d’un être naissant
Cheveux gris d’un nourrisson ou d’un vieillard
Sans dentition comme un bébé et comme le vieil homme
Sont cimenté dès la naissance à l’existence

Nous sommes des êtres dont le passé est le futur

Tout se déploie en eux

Du proche au du lointain
L’envers est bien au-dessus
Le devant est bien ce qui se tient devant

Le dessus … le dessous
La dissolution de la surface

On recommence une existence un fois doublé par toi
Ma petite fait mon frère vieil homme
D’abord sauver l’enfant le vieux attendra
Le chois délicat est intolérable
Mais il faut agir vite
Les deux ne se rencontrent pas


L’enfant est le petit fils du vieil homme
Tête et sang de l’arborescence


De nos yeux renaissent la mémoire
Qui émanent du futur le passé vient après pour être enfin compris
Quant au présent il n’est pas
Enfermé par l’avenir et le passé
Par l’avant et par l’arrière

Tout se déplie par survivance
Les souvenirs se surviennent
Un commencement plutôt que la fin //

Bonsoir Richards,

De superbes images poétiques !



Belle soirée !
Mes amitiés
Prends bien soin de toi !
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)