Le chat qui ronronne
Le feu dans l’âtre rougit,
Le chat quand à lui ronronne.
De lui, le maître assoupi,
Au sommeil béni s’adonne,
Rêve à celle qui la nuit
Dans son lit alors se glisse,
Caresse, sous son de nuit,
La peau de son corps si lisse.
Il se doit d’être celui
Qui brille en l’art des prémices ;
Que de baisers donnés par lui
Pour qu’enfin la femme jouisse.
Le chat quand à lui ronronne
Sous la main du maître assoupi.