Ma personne n’a jamais été d’une grande importance,
Mais avec beaucoup d’évènements, de catastrophes,
J’ai éprouvé ce sentiment de vous raconter ma sensation.
Ce fut ses enchainements de catastrophes sur des générations,
Que je peux en mes mots mettre en Ă©vidence cette constatation
Le suicide de notre humanité, dû au séisme volcanique à répétition
L’ébranlant et bouleversant de façon cataclysmique toutes relations.
Renversant mon Ă©quilibre, le cycle de ma vie touchant ainsi mon intime
Je me suis retrouvée bien malgré moi, au centre de ces secousses sans fin
Annonçant ce suicide collectif de cette humanité sans pourvoir
Impuissante changer, juste y assister en étant l’épicentre.
L’impuissance en mes suppliques de me prendre la main pour la sauver,
Tant de déchirures face à sa souffrance et rien, je ne peux plus l’aider.
Elle entraine dans sa chute tout un pan de notre dignité et intégrité
Pourquoi être aussi bien née si ce n’est de l’avoir tant gaspillé.
Elle a accumulé sans passion, son poison pour ce l’injecter au plus profond
Le meilleur départ pour son trépas, il ne lui restera même plus les yeux pour pleurer
Rendue aveugle, sourde, muette, elle s’en va dans le vacarme de sa fin annoncée,
Dans une agonie terrible de ces râles, venus du fond des entrailles de sa vanité.
Humanité rendue apatride, elle ne souhaite que s’évanouir au fond de son univers
Hostile, bien sûr en ses revendications, ce devenir, Maitre de son tout univers.
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