Sur le chemin de l’éternité, celui de mon innocence, il se terre,
Surgit de ma voix fluette, celle des profondeurs de mon âme,
Laisse ses inachevés instants qui ne se mut en mes paroles,
Et il se tait en mon premier cri, avant mon ultime naissance.
Il n’est ses quatre saisons, ni éléments du fruit de mes prières,
De ces étoiles à mon ciel, brille la lumière de ses absences,
Du chant de la cigale, et crie incessant de mes voyelles,
Le jardin de mes grands supplices, cueilles mon poème.
La maison du silence habite la poétesse et il déroute
Tous ses vers, nourrissant cette vie et la condamne
A vivre ses terribles erreurs, sans vibration sans âme,
Sans bruit, ni force et envahit inlassablement sa route.
Ton départ entre voilé de velours, je le découvre et l’écoute,
J’eus ouï, à la lueur de ces vers luisant de mes, j’aime,
Aphones, je vois transparaître le rictus de ton léger sourire,
Mais, tous ses maux ne se guérissent que si l’on peut se dire.
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