Tu dors encore dans des draps de satin
Sans bruit, je sors pieds nus
Pour ne pas faire de bruit.
Dehors, la brume ouate encore un peu le jardin,
Le rai de soleil levant, touche à peine mon matin.
Les oiseaux s’égosillent déjà .
Sous cette douce musique,
J’avance dans l’herbe perlée de rosée.
Au loin, le bétail se réveille peu à peu.
Au fur et à mesure de mon avancée
Le soleil, maitre des cieux
Peint l’horizon en oranger
Eclairant la campagne, pareil à un tableau de Monet.
Déjà des ombres courent sur le sol humide.
J’apprécie ce silence et toute cette beauté,
Que seul, l’aurore peut m’offrir.
Soudain, la quiétude est perforée par le chant victorieux du coq.
Au loin, un autre lui répond en écho.
Il est temps de rentrer.
Demain, je reviendrai,
M’ennivrer de ce silence roi,
Qui se découvre dés l’aube,
Juste pour les lève-tôt.
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«La poésie est cette musique que tout homme porte en soi.»