L'apatride.

Identité niée, ta parole s'est tue.
Sans visage, sans nom, comme ombre disparue.
Depuis combien de temps, tu erres et tu fuis . . .
Asile refusé, où vas-tu dans la nuit ?

Naufragé dans le vent, tu dérives tremblant
Où ton âme s'égare aux vagues du néant.
Exclu et prisonnier de notre société
Tu restes sans repère au chemin rejeté.

Tu es seul sans papier, dans la prison du soir.
Trouveras-tu enfin la clef de ton espoir ?
Tu n'as plus de courage, envolés tes désirs,
Ton destin s'est figé, brûlant tes souvenirs.

Passager clandestin frôlant le bord du gouffre
Dévalant en l'abîme où ton coeur saigne et souffre.
Quel est donc l'arcane pour dépasser l'errance
Retrouver au matin foi en en une espérance ?

Pascal.

Bonsoir Pascal,

Magnifique poésie si émouvante sur les apatrides qui doivent beaucoup souffrir de cette situation !



Belle soirée !
Toutes mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

beau ce que tu dis...

Un bien beau poème Pascal, merci !


Amitiés

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J'ai des oiseaux dans la tête, le fil de ma pensée est libre !

Un joli partage touchant

bonsoir chères poétesses et chers poètes.

Je vous remercie pour la caresse de vos doux messages qui illuminent cet apatride :

Il va retrouver son chemin grâce à votre douce présence.

Je vous embrasse toutes et tous affectueusement.

Pascal.