Quand le Net inspire les poètes...
Tais-toi donc si tu n’as vraiment plus rien à dire
Car le silence est d’or et qui dort se repaît.
La formule est sans fard et son code me plaît ;
Laisse lors le gueux seul, ici, me contredire.
Rassure ta personne encline à s’interdire
De piller les écrits, car cela te déplait.
Qui, dans le pré voisin, s’installe hélas et paît
Doit payer le tribut et ne point se dédire.
Je ne peux mieux prêcher que ce juge en sa robe
Et vous dis d’accepter qu’ici je me dérobe.
Faut-il en cet endroit dauber les passe-droits ?
Ma foi, prétend le preux, sachez bien lapider,
Et ne ratez jamais les savants maladroits.
Ils savent sans effort vos mots dilapider.