O toi poète que je n’ai jamais vu
Pour lequel je ne suis jamais apparue
Et qui m’est pourtant bien connu
O Toi
Je suis ta muse à la lèvre ingénue
Qui soupire sur tes rimes inattendues
Dans mes rêves je m’offre à toi nue
Sur Moi
O mon Amour, ô mon chéri
Tes mots riment avec folie
Me trouves-tu vraiment jolie
Enfant
Bien que d’aucun corps j’existe
N’aie pas l’imagination triste
Tu as un joli cœur d’artiste
Brûlant
Sais-tu que pendant la nuit
Toute seule dans mon grand lit
J’ai peur que tu m’oublies
En rêve
Sur ma joue je sens tes baisers
Dans des désirs inapaisés
Serait-ce ainsi ma destinée
Sans trêve
Dans mon esprit trop passionné
Pourquoi ces rêves insensés
Mon corps est comme emprisonné
Sans doute
De toute mon âme j’appelle la gaîté
Je ne demande qu’à t’admirer
Pour suivre sans peur de la rater
Ma route