La vie de chien
Ne me parler plus des refuges,
Je n'y retournerai jamais.
Et si un jour j'étais juge
Tous, je les condamnerais :
Tous ces gens qui par lâcheté
Ont condamné à la fourrière
Des êtres qui les chérissaient
Et aujourd'hui se désespèrent.
S'ils pouvaient voir la tristesse
Qu'on peut lire au fond de leurs yeux
Peut-être ils auraient la sagesse
De se comporter un peu mieux.
S'ils pouvaient entendre leurs pleurs,
Leurs aboiements désespérés
Peut-être ils comprendraient l'horreur
De se savoir abandonné.
S'ils voyaient leurs ongles meurtris
A force de gratter la pierre
S'ils découvraient leur agonie
Les laisseraient-ils à leur misère?
Au fond de leur cage prison
Ils ne peuvent se résigner,
Ils rêvent encore d'affection
Il leur arrive d'espérer
Qu'un jour, peut-être pas lointain
Leurs soucis seront oubliés.
Pour eux finie la "vie de chien"
Des hommes en auront eu pitié.
Ces hommes alors les choisiront
Pour les choyer toute leur vie
Pour faire d'eux le compagnon
Des jours de joie, des jours d'ennuis.
Tous ces gens qui par lâcheté
Pour toujours les ont condamnés
Si on pouvait les enfermer
A leur place, qu'est-ce qu'ils diraient?
Privés alors de liberté
Sans une âme à qui parler
Ils pourraient alors méditer
Et peut-être.....se racheter.
15.11.1986
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Merci à tous pour vos commentaires qui me vont droit au coeur