J’ai enfin mon premier job
C’est comme respirer l’bonheur
Dans la sueur, l’ivresse,
Dans un grand vent de liberté
Ça bouge, ça urge, ça gueule
Je roule au rythme des tambours
J’ai des boutons qui m’poussent au front
Et la tête ébouriffée
Mais je m’en fous, j’ai de l’argent
Qui s’entasse dans mes poches
J’ai le sourire en cavale
Et des projets plein la caboche
J’ai enfin mon premier job
Je me cramponne à mes heures
Je touche enfin au firmament
Tant pis pour mes godasses
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sylvianni