Rien n'arrête la nuit, tout va à l'infini
Comme un affranchi qui guetterait son pendule
Le temps ne lui parait que plus tête de mule
Ainsi qu'un ahuri que plus rien ne trahit.
Rien d'étonnant à ce que souffre le poète
A attendre l'ivresse hors de la convention
Ainsi que son plaisir est à la collation
Pour se mettre sous la dent une midinette.
Comment de l'idéal ne pas fondre au dépit
Et de la vie sereine épater sans répit
A des fins où s'épuise en désir son fétiche.
Nulle commune errance à ce qui amoindrit
La moisson du désert où l'amour est sans friche
Pour ne recueillir que le cri de l'infini.
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Le cœur sans l'esprit est un souffle qui ne sait pas s'orienter !
Citation de Thanatos