Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1919 |
AIR MARIN La plage,
Le soleil au zénith, sous un ciel azur Je marche, seul et libre, me sens Robinson En osmose, avec les éléments, la nature Aux couleurs bigarrées, me met en pamoison.
Un léger vent marin, soulève les cheveux Il caresse de ses doigts, la peau de la mer Elle frémit de plaisir, de ce jeu amoureux Et des vagues, pousse les embruns vers la terre.
Un instant, je m’arrête devant la beauté De l’océan, tout est grand, calme et naturel Tel un tableau vivant, virginale pureté Qui a gardé en lui, son aspect temporel.
Sur la plage, au sable blanc, je peux entendre Passer au dessus de moi, un vol gracieux D’oiseaux, allant pêcher, plonger et surprendre Les poissons, emportant ce butin précieux.
Et je vois au loin, naviguer un beau trois-mâts Toutes voiles dehors, il vogue sur les flots Fier et orgueilleux, de ce panorama Je rêve d’être pirate, un vrai héros !
Je me laisse bercer par le bruit des vagues Qui viennent mourir, aux abords des rochers Ce doux clapotis reposant, je divague Et je m’endors, au milieu des palmiers.
Minuit, parmi un champ d’étoiles, j’aperçois Les tendres rayons de lune, se refléter Dans les eaux turquoise du lagon, j’entrevois Ma vie au paradis, en cette nuit d’été !
L’atoll,
La laine d’écume des moutons blonds marins Va effleurer de son doux pelage salin La peau d’albâtre d’un bateau et des dauphins Suivent son sillon neigeux, tels des séraphins.
L’îlot au milieu de nulle part, perdu Dans le cosmos bleuté d’un océan si nu Se dresse comme un phare, accroché aux flancs Abruptes des rochers, enduit d’un sable blanc.
Quelquefois, quand le maître des vents a l’humeur D’ouragan, quelques esquifs à l’esprit voyageur S’échouent sur les joues nacrées, de l’atoll corail Où des crabes terreux, jouent près des arbres écailles.
Quand le soleil ferme ses portes, au soir venu Et que la lune baille, de sa voix tenue Le chant cristal des oiseaux de feu, retentit Sur les ondes de mer, tel un Ă©cho de vie !
La vague,
Assis devant les flots, contemplant l’océan Je songe à ces marées, au rythme bienséant Venant du grand large, s’endormir sur la grève Répétant leurs mouvements et toujours sans trêve.
Voir, la vague sauvage étendant son emprise Et qui va se briser sur les falaises grises Ses paquets d’eau salée, lourds et massifs Arrachant la chair, de leurs coups successifs.
Qui vient s’écraser, en tapis de galets Et la mer chaque fois, effectue son ballet De houle et de ressac, amenant sur la plage Carapaces de crustacés et coquillages.
Si un jour, un doux cheval d’écume m’emporte Sur son dos, pour naviguer, vers une île accorte Je prendrais pour tout bagage, qu’un seul objet Un livre de souvenirs, durant le trajet.
Je serais Robinson, attendant Vendredi Je bâtirais un toit, en un après-midi Un long morceau de bois et quelques hameçons J’irais sous l’eau, pêcher des poissons polissons.
A tous les amateurs, que je ne connais pas Venez faire escale, sur mon rêve sympa Capitaine au long cours, skipper de l’aventure Je vous mènerai vivre près de la nature !
L’appel du large,
Sentez-vous ces caresses d’eau, de vent et d’air Qui appellent au large, tous les navigateurs Et rêvez-vous à ces marins, à l’âme corsaire Parcourant l’océan, en vrais explorateurs.
Quittez vos logis et prenez un beau vaisseau Tout en bois, tenez-vous, Ă la proue du navire Fermez les yeux, videz vos esprits, le faisceau De la Lune, va vous bercer et vous ravir.
Larguez les amarres et partez pour l’aventure Car vous ressentez en vous, ce besoin charnel Oubliez hier, vous voguez vers le futur Sur les flots abyssaux, de la mer éternelle !
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