Midi
Heure où l’ombre disparaît
Généreuse sentinelle
Qui offre
Le partage
D’une demie journée
S’étend
Et se répand
A travers les sillons labourés
C’est une paterne
Qui porte son manteau d’été
Sous toutes ses formes
Gargouille
Le reste d’une vie
A l’agonie
Pour qui
Vivre est une habitude
La rage le prend
Pour faire durée l’espace d’un instant
Mais c’est si fortement
Une situation éphémère
Qui vient des coller sur la peau
L’existence est ainsi faite
Qu’elle en devient une gêne
Installée dans nos gênes
Midi
Une demi journée à passer
Le dos allongé pour un somme
Qui ne vient plus
Jouer à la mort est un jeu périlleux
Douze coups qui résonnent à la cloche de l’église
Il n’est plus l’heure de demeurer allongé
Il faut agir
Et non réagir
Mais c’est plus fort que lui
Les promesses le dépassent
Midi
Et la journée est vide de tout espoir //

Bonsoir Richards,

Superbe !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)