Attention!, attention!, un poète averti en vaut deux! .
Vous qui d'aventure entrebaillez le portail d'Oasis,
En quête d'une romance, d'un brillant synopsis,
Risquez du sourire d'Eolienne de devenir captif,
Vous pourriez bien sous peu en tomber amoureux .
Et je vous parle d'or!
Avec la télévision je suis fâchée à mort,
Une fleur , un oiseau, quelqu'un qui m'apostrophe,
Il me faut aussitôt libeller deux trois strophes.
Les auteurs de polars parlent de renégat ,
J'vous dis pas le bazar , bonjour les dégâts,
Je ne mange ni ne dors,
C'est à la poésie que j'ai lié mon sort!.
Oh , bien sûr je pourrai, en bonne fille de l'air,
Ignorer tous les fous qui s'expriment en vers,
Me passer de l'avis de toutes les mascottes,
Qui avec empathie mes écrits dè-tricotent,
Ne plus lire les amis et leurs mots exquis,
Ne pas m'intéresser à de nouveaux inscrits,
Oublier l'oeil inquisiteur du grand modérateur ! .
Je pourrai, oui, renoncer au bonheur,
Museler tout de go, mes sentiments, mes ardeurs,
Jouer du trombone ou encore du saxo,
Délaisser, dédaigner les appels d'Erato,
Mais a t'on vu jamais, un poète être sage ?
De sa plume impatiente il tisse des images,
Qui illuminent les jours et transcendent l'amour.
Je ne puis désormais quitter votre famille,
Avec les cigales il faut crier famine,
Oui, vous m'avez bien lu, ceci n'est pas qu'un jeu,
Vous étiez prévenus, ce site est dangereux ! .
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J'ai des oiseaux dans la tête, le fil de ma pensée est libre !