À l’eau vive, J’ai envoyé ma flotte,
De petits navires,voiles gonfées,
Qu’à l’atelier j’ai fabriqué, hier
Sous les dernières lueurs, de ma fierté
Rapidement, ils s’en sont allés
Sur la haute robe de la mer
Le ciel, en uniforme rouge,
Déteignait sur son élégance
Ils étaent dignes sur la traîne
De ces vagues insoumises
Rivalisant l’effort à l’instinct
Bravant les gifles amères de sel
De l’eau plein la cale,ils ont juré
De protéger sa sauvage beauté
Forts et courageux, je les ai vus
Décorés la mer d’un tendre aveu
Sur la houle, se bouscule la marée
Certains de mes navires ont chaviré
Ceux qui restent sont les capitaines
Du vaste monde où je naviguerai
Quand mes bras assez solides
S’agripperont au gouvernail
Et qu’au sextant, je trouverai
La route vers mes vieux navires
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sylvianni
