Chaque fois que je le quitte
C’est un tintamarre qui résonne
Mes pensées en foule, se bousculent
J’attrape le blues de la ville
Ainsi, je rêve tout haut
De le faire disparaître
Ne serait-ce qu’un moment
Pour m’étendre en sourdine
Sur une grande et blonde plage
Pour peindre du bout de mes doigts
Une barque en papier froissé
Et appâter tous les bruits.
Sans me faire remarquer
Je les mettrai dans un coffre
Que je laisserai aux pirates
Dans un endroit oh! secret
Alors, je pourrai poser ma tête
Sur cette béate quiétude
Et m’en faire maîtresse
En ma nouvelle demeure
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sylvianni