Allongé à l’orée d’une sombre forêt,
Je goûtais du soleil la chaleur des rayons
Sans trop me soucier de l’ardeur de ses rais
Qui, de mon front ridé, rougissait les sillons.
J’entendis s’avancer, d’un pas léger, sur l’herbe
Cet être désiré, presque silencieux,
Au parfum délicat comme de fleurs en gerbe,
Qui, en se rapprochant, devint délicieux.
Ouvrant alors les yeux, je vis, en contre-jour,
Ou devinai plutĂ´t la jolie jeune fille
Qui se penchait sur moi, car c’était mon amour,
Celle dont j’adorais la senteur de vanille.
Relevant d’une main ses cheveux en chignon
Elle s’agenouilla d’un geste gracieux,
DĂ©posa dans mon cou un baiser papillon
Ce doux palpitement des rideaux de ses yeux !
Adn 15.05.2019
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