Il n'y a pas de feu sans enfer
Comme l'attraction est souterraine
Et se fait sublime dans l'éther.
C'est un jour qui consume sa peine
Pour se consacrer en sa raison
Et pour en percevoir le domaine.
Il n'y a pas de mort sans passion
Comme la vie y conduit par stance
En se plongeant par interruption.
Mais la maladie y est trop rance
Afin de pourvoir à ses excès
Il y a le remède en la transe.
La lumière nous aveugle exprès
Et c'est pourquoi nous sommes incultes
A nous rassembler dans les cyprès.
Il y a une chaleur du culte
Pour se sentir auprès de la mer
Avec ses ablutions sans l'insulte.
Il n'y a pas de feu sans enfer.
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La poésie n'a d'autre perspective que d'ouvrir l'imagerie mentale qui est la porte de l'imaginaire.
(citation personnelle)