à un poète disparu . . . à Victor Hugo . . .
à un poète disparu . . .
Tu ciselais tes vers jusqu'Ã la transparence
Elevant mon chemin parmi neiges d'hiver
En quête d'un printemps aux yeux de vétiver
Pour éveiller le bel Amour en son essence.
Tu contemplais au ciel ton étoile lointaine
Qui scintillait là -haut dans le clair firmament
Parcourant l'infini sur ton cheval volant
Dont le galop résonne aux nues de notre plaine.
Ton souvenir s'estompe à l'aube inachevée.
J'ai cherché ton image aux masques de ma nuit
Qui vole ton reflet en des miroirs d'ennui.
Je suis triste, orphelin telle l'ombre égarée.
Je m'en allais sans but dans les rues vagabondes
Abandonné de tous, éperdu dans le noir.
J'errais blafard fantôme au fond de leurs couloirs
Où ton spectre s'enfuit dans sa course inféconde.
Tu étais mon guide sur des voies étrennées
où leurs sillons vibrent en des souffles d'espoir
qui dessinent des voix pour envoûter mes soirs
Vertige de mes jours aux notes égrenées.
Pascal.
Le 20 décembre 2016.