Un hibou non conventionnel chante la chanson des marins enfermés dans leur cabine
Monde familier et sans soleil de la mer entourne fort éloigné des mouvements entropiques de la société
Sieste tendresse à l’heure spongieuse l’émoi qui l’on éprouve dans les profondeurs de la mer

Les doctes impavides grenaillent le silence essoufflé d’un ancien village
Et pourtant toute vie trouve sa place implacide pathétisme de l’existence sur fond bleu

Géométrie multiple les hommes naviguent sans être des prédateurs à l’heure de la croisée
Leurs yeux éreintés dévorés de silence et répondant à la sonnerie de la trompette
Des marins d’eau douce qui cessent de ramer se trouvent au point chaotique habité d’angoisse, louvoyant d’arrogants officiers à la tenue rigide

La terre dite du Carré où s’amoncellent tous les tubes de signalisation pour tracer une dernière fois le chemin de la mer
La cabine du commandant, le jappement du capitaine, les piaillements du cuistot
Le navire est leur seul jardin où l’on se tient dans le souci de soi-même //

Bonsoir Richards,

De magnifiques images !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)