Les chevaliers jadis allaient à la bataille
en recouvrant leurs corps d'un bouclier de fer.
Sous les chaleurs torrides ils vivaient un enfer,
qu'ils offraient au Seigneur, Dieu des saints étripages !

Leurs nobles destriers, vêtus de lourds habits,
supportaient tout le poids du fer et des combats !
Ils étaient les premiers guerriers que l'on abat,
pour mettre l'homme à terre et lui prendre la vie !

Nul ne leur demandait de donner leur accord
pour s'offrir au destin comme ultime muraille,
protégeant de leurs corps l'homme en côte de maille,
ils étaient sans pouvoir sur l'horreur de leur sort !

Les peuples sont aussi pris comme du bétail
pour servir les pouvoirs qui décident des guerres,
utilisant leur chair pour dominer la terre,
sans se préoccuper des questions de détail !!!

HONORE (21/03/07 )

beau poème cher Honoré, j'ai bien aimé ta transposition des destriers et chevaliers avec les peuples d'aujourd'hui
c'est recherché !
amitiés
Brigitte

superbe plume !!!! jess

Toujours fidéle à l'alexandrin, j'adore.
Malheureusement dans toutes les guerres ce sont les "petits" qui paient le prix fort.

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Il ne faut jamais remettre à deux mains ce que l'on peut faire avec une seule (Pierre Dac)

Les soldats de toutes les nations,
Ne sont que de la chair à canon,
Triste constat d'une civilisation,
Courant à sa propre destruction.

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Vous avez partagé ma petite croisade et je vous en remercie" Brigitte, Jessye, Onan et Ramses"
HONORE