et malgré tout, je t'aime...
et malgré tout, je t'aime...Je sais plus comment avancer, je sens que je vais m’enfoncer,
A rester à espérer dans une situation sans espoir
Pourquoi ne rien me donner alors que tu me le prête à croire ?
Tu me dis des mots durs qui résonnent à mes oreilles
Comme une oraison funèbre qui me brûle, me réveille,
Et quand je veux savoir pourquoi tu ne me quittes pas
Tu réponds, sans aucun émoi, que tu ne sais pas.
Et c’est à moi que reviens la tâche de faire couler le sang vermeille.
Je sacrifie mon amour pour toi en même temps que ma joie
Pour te permettre de recommencer à vivre comme tu le veux
Alors que je voudrai enfin pouvoir te tenir dans mes bras.
Car c’est en fait le seul endroit ou je veux te voir heureux.
Tu m’as donné toute ta vie, un instant, puis me l’a repris.
J’ai tant attendu de nous que maintenant que c’est fini
Et que tu me dis que tu ne m’aime plus mais que tu ne sais pas,
Je reste là sans rien faire, sans rien dire, et te regarde m’échapper
Tu sens le vent qui te pousse loin vers ces autres filles ?
Moi je le vois, même, avec ses bras fins et graciles.
Il te prend à moi alors que j’attends patiemment que tu te décide.
Je reste, pauvre sotte que je suis, disponible
Car je t’aime au point que je sens mon cœur éclater
Et que ton parfum éveil en moi une tristesse que tu ne peux calculer.
Peut-être n’a tu rien à faire de ce que je ressens pour toi
Mais arrête de profiter de ma faiblesse et aimes moi,
Ou alors jettes moi directement le piolet dans le cœur
Que je saigne un bon coup au lieu de mourir à petit feu.
Parce que je sens de plus en plus que je te perds.
Parce que je ne veux pas sentir que je te perds.
Je veux te garder tout près de moi et sentir la chaleur de ton corps,
Je veux respirer ton odeur qui me fait tellement de bien,
Je veux entendre ton rire et tes larmes si tu en à besoin,
Je veux entendre ta voix près de mon oreille quand tu me diras
Que tu es bien, là , comme ça, que tu ne veux plus bouger
Encore un peu, juste un peu, avant de quitter ma chaleur bien aimée.
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" l'amour pour épée, l'humour pour bouclier ! "
(Bernard WERBER)
"Si tu vois le ciel dans l'eau, tu verras les poissons dans les arbres."
(Proverbe Chinois)
