Dieu de colère
Le feu blanc de glace
Brouhaha et cacophonie
La tour de Babel penche sous les poids
Des gémissements des cris hagards
Tout hurle dans la Tour
Des yeux voilés par les flammes
Vu les corps gisants pétrifiés

Il est dit
Profonde est ta lumière
Amen et tout s’oublie
Ce n’est pas vrai Pour Dieu le Père
Qui veut des existences plus saines
Et des esprits plus éveillés

Mais la terre reste noire
De détritus elle est dure et cruelle
Jonché est le chemin qui conduit au Paradis
En trainant à genoux portant la Croix
C’est trop Dieu le Père
Pour gagner l’éternité

On préfère une vie dissolue, liquide
Une existence plus fluide
Plus inquiétude pour l’avenir
Ton refuge ne guérit personne
Il est même le poison
Qui nous abreuve chaque nuit
Que ta volonté soit faite
Mais que veux-tu
Nous avons tout ce qui est humain sur la terre glacée
Et nous ne sommes pas dupes du Paradis
Personne n’est revenu
Non par amour du divin
Mais parce que le ciel est vide de divinité //

Bonsoir Richards,

Très belle poésie en partage !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Très beau partage poétique
Amitiés
Alain