Au réveil
Se dégrippe la mécanique
Selon un stimuli bien connu
De l’obscurité déverrouillée
Délaissant ses tentacules
Angoisse éparse
Jaillit de la vapeur
D’un matin nouveau

Torturant les mots
Se désorganisent
Constamment
Jalousement des réflexions retardées
Embrochant des questions
A la curée d’une pendaison
Les mots sont désenchantés

Et s’énonce le combat
Prendre une feuille de papier
La raturer et le griffonner
Pour espérer faire jaillir du sens

Travailleur du cerveau
On descend au fond de la mine
Où tout est grisaille
La marge s’efface
Et la feuille se replie
Se rebelle
Mineur de fond
On reprend la même feuille pour lui faire crier qu’elle a tort
Les mots ne sont pas domptés dans leur fragilité
Ils s’ défripent et se dissous
Et la cadence se relance
La même chansonnette
Le même ton à cette différence que le sens apparaît
Les mots se collent au papier
Ils disent l’angoisse la plus primitive //

Bonsoir Richards,

Superbe !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

de fort jolies nuances qui cernent nos différents réveils,



yann