La mer tout en beauté rend le bleu encore plus bleu
S’étallant jusqu’aux confins de l’univers, traversant cinq continents
Elle marche la mer vers le dernier tonneau de terre
Qu’elle avale sans scrupule aucun

Elle marche la mer titubant à la
A la secousse de ses lames de fond font le travail de dissolution d’un morceau de terre
C’est plus fort qu’elle d’avaler la terre dont elle a besoin pour s’auto-limiter
Elle marche à grand coup de vagues
S’imaginant aussi lisse dans le soir d’été
Qu’elle finit par s’évanouir de bonheur
Ivre d’elle-même
Elle s’en va détruire un navire de marchandises
Car le cargo est ficelé au plus mal
Tout fut déchiré en quelques heures,
La mer est patiente qui attend ses proies de prédilection
Un yacht qui à personne ne demander
Elle fit des roulis et des tangages
Juste qu’à faire chuter dans l’eau glacé le capitaine
Comme le premier à fuit le danger
Mais cinquante ans il a
Et des enfants au nombre de deux
Jour de tempête
La mer malade elle est
Regrettant une proie aussi facile qu’un remorquer ou d’une surface de travail au dessus de ses bras
Mais de tenter d’absorber les cordons qui relient la France à l‘Angleterre, tout résiste y compris la mer prisse comme paramètre de solidité
Vexée la mer prend la mer dans les eaux glacées de l’Arctique d’abord
Et de l’Antarctique pour étendre son territoire que les hommes consomment en la dessalant
La mer aimante de sable
Elle ronge les deux bouts pour mieux se confondre en un seul tenant
Tenant qui retient les cinq continents
Qui s’ennuient de ne voir que la mer, alors de se retirer au plus loin dans les eaux soi-disant chaudes
Jamais la mer n’a gelée comme ces voisines la mare ou le lac
On ne patine pas sur la mer
Sa surface en immersion est aussi calme qu’agiter de l’intérieur dans les tréfonds de son ventre adipeux
En cas d’attaque elle mobilise toute une armée de poissons, des plus petits mais en nombre grand aux plus gros en nombre fini mais suffisamment gros pour détruire un bateau
Qu’elle haït jetant par dessous bord tous les détritus les plus anodins, on dira une bouteille en plastique, une eau pure sans sel ajouté. Comme une sorte de trahison supplémentaire
Furieuse de s’attaquer à tous les ponts suspendus à ses bras
Furieuse de laisser intacte le socle des aqueducs
L’eau s’évapore c’est pourquoi la mer de détester le beau soleil
Pour adorer une pluie fine durant longtemps
C’est pourquoi elle appelé les petits nuages, les nimbus, petits mais généreux en eau potable pour la mer qui n’accepte pas toutes les eaux comme on a la faiblesse de le penser
Ces nuages donc s’ouvrent et percent l’atmosphère en prenant au passage de l’oxygène dont à besoin l’eau de mer //

Bonsoir Richards,

Très beau texte poétique que j'ai aimé lire !



Belle soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)