Souvent
Marionnette du dimanche
Tuteur de manteaux enfantins
Ou patère gras

Il plie souvent sous des effluves de cosmétiques et les renvois parfumées de parfum très chers

C’est le pantin des vêtements jetés
A même qson corps
Sentinelle des dénudés
D’une lame de fond
Où tout habit se confond

Les manteaux de fourrures lui donnent un aspect animal
Un totem malgré lui
Une girouette
A deux signes

Il haït le manteau d’hiver
Ayant trop chaud
Et il n’est pas amateur d’une OMS
Et comme désert
On lui sert deux chapeaux de guignol
Aux formes bigarrées
Il s’aparpille le soir venu
Tous les vêtements de la famille sont jetés là
Dans le souci de l’ordre
Voici la tenue de madame
Une veste couleur grise
Avec foulard noir
Elle abandonne sa deuxième peau
Arc boutant
Des sombre apparences frileux testamentaires d’une inventaire
De nos soirées
Il ne retient que la poudre de soie
Son squelette se gave
De tenues dispersées //

Bonsoir Richards,

Très belle poésie en partage !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)