Un vide vertical
Happe les sommets de notre âme

Dans le couloir de l’existence
En paroles silencieuses
Elle parachute tâtonne le néant
Pour écouter son épaisseur

D’un effleurement sonore
Elle visite le sidéral
Trébuchant sur l’escalier de l’infini
Vers le Sud égaré

Enivrée de détresse
Sur la veste polaire
Elle s’étale sur la plage

Une et mille grains de sable
Remuent de l’apparition
De ce nouveau phénomène

A côté s’ennuie le vertige
Inondant le silence
D’une présence abyssale
Et se met à rire de son peu d’effroi

Quant lâche le sidéral
Son rocher meringué
La poussière cosmique
Dénudé prend le fil d’ Electricité
Et tout s’enrobe dans la pénombre
La nuit n’y est pour rien

Allé d’idéal
Elle se jette tête baissée
Dans les milliers de pixels
Dans un puits renversé

A travers toutes les couleurs //

Joli poème. J'ai beaucoup aimé ma lecture.

Bel écrit cosmique, bravo.