Cette nuit visité par un cauchemars
Les yeux bien ouverts
Pour voir qu’il n’y a rien à voir
Pas de montre en guenilles
Pas une lumière qui éclaire le regard
Rien de tout cela

Si ce n’est
L’oreille déchiquetée par un bruit sombre
Défilent des minutes
Se profilent des heures
D’abstinence tant la peur était là

Sur le lit plaqué
Sous les couvertures trop chaude pour l’été
Il s’enivre
D’une crainte passée
Son corps s’emplit d’une vague agonie

Un manège de bestiaux défile sous son crâne rasé de près
Pour mieux voir de loin
Mais ce manège dégage des reflux de gaz
Des ombres l’entourent sans parole pour autant
Qu’il a les yeux fermés
Les ouvrir est le risque à prendre pour renouer avec le carillon
Et tous ses animaux //

Bonsoir Richards,

Très belle poésie en partage !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

une insomnie
qui vous plaque dans le lit
clôturant vos paupières
sur une vie étrangère

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Geneviève

insomnie quand tu nous tiens !!!