Que me diras-tu, dans cent ans?
Lorsque tu seras vieille et fripée?
Moi, disparue, sur les rails du temps
Je voyagerai un Å“il sur toi
Que me raconteras-tu, ma chère enfant?
Toi, dont mes genoux, ont si souvent visité
Toi, dont mes bras, t’ont si souvent enlacés
Les souvenirs ne s’éteignent, même au pas du trépas
Que m’écriras-tu sur l’âge mûr?
Toutes les prières, tu sais, ont des ailes
Je les sens, je les hume, de tous leurs parfums
Je t’en enverrai quelques-unes
Ouvre ta fenêtre ce soir
Qu’es-tu devenue ma chère fille?
Ici, les heures n’existent pas
Je me demande si la musique
Veille encore sur toi, comme une mère
Que deviendras-tu dans cent ans?
Peut-être pourrions-nous marcher
Sur les étoiles et puis danser
Vivre encore, un peu, de nous deux
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sylvianni