En l'honneur d'un petit enfant mort de la BÊTISE HUMAINE
il va Être, pour LUI, il aura vécu juste un infime espace
celui d'un chagrin
L'humanité ne nous donnant pas le droit d'un existence Unique,
Ce droit de s'aimer nous même, et accepter ce geste d'Amour,
Nous étiquetant ainsi, d’Égotiste, alors elle a crée nos Besoins.
Demandant l'un à l'autre d'y répondre, il en fût ainsi pour Nature.
On a traversé des Terres, gravit des Montagnes, pris des Mers.
Spoliant ainsi notre Mère, Terre, de ces grandes richesse naturelles.
On a érigé des frontières de Bonheur, certains sans passe Droit.
Imposer la Raison par la Force, la Force de frappes aériennes,
Pour exister dans les yeux de cet autre, le besoin de s'affirmer
Tout puissant, et vivre en toute Liberté, de leurs biens dérobés
A leurs terres, La Mère de leurs malheurs, Silence ou tu meurs.
Ne voulant offrir qu'Ã leurs enfants, la terre d'Asile, loin de douleurs,
Loin de nos Bombes de notre Bonheur, le Vivre Libre à leur garçon,
Ils sont montés dans leur future Bonne Nuit, sans Bon Jour,
Saluant leur destin, d'un signe de la main, pour une dernière
Belle étreinte, leur objectif, Rose vivre sans chagrin, un matin,
Lui offrir à leur Amour, ce petit, la vision d'un espoir, en La Mer,
L'humanité ne nomme pas ceci, génocide humain, fin annoncée.
C'est légalisé, prendre pour ces Besoins, et en faire que festins.
Notre destin, n'est pas le leur, pas le même chemin, l'amer nous
Sépare, et les à préparer à une tragique traversée, celle de n’Étre,
De naître pas bien nés, leurs tragédies, la richesse de leur Terre.
Notre fortune n'a d'égale que leurs embarcations d'infortune,
A Nus, avec la puissance de leur Amour, et ce seul espoir,
Partager ce même pain, notre pain quotidien, de vivre en PAIX,
Enfant universel, La Vie, notre semence, lui offrir le Ciel bleu,
Le tonnerre naturel, pas la pluie de ses bombes, le Sale Air de la peur
De ce tonnerre, et les éclairs de ces explosions, notre auto-destruction,
Ils ont pris La Mer, comme on prend un Espoir, le seul dans les mains,
Dans l'oublie, l'embarcation a sombré, une mort certes annoncée.
Mer nous rejette toujours, ce qu'on lui donne, nos déchets, sur les plages,
Mais ce soir là , elle a crié, Oh Rage, Oh désespoir, alors tout doucement
Comme une Mer le ferait devant ce petit corps, où la vie avait fuit,
La Bêtise Humaine lui avait pris, il a vécu comme la Rose, cet espace,
Ce matin, celui d'un grand chagrin, n'a pas atteint le beau rivage.
Tout doucement, Sa Mer l'a bercé, pour lui dire, n'ai plus peur,
Tu n'es pas seul, je te donne tout mon Amour, je suis là pour toi,
Alors tendrement, avec Sa Conscience, pour toucher la Nôtre,
Elle nous a rendu avec le Respect qu'il se doit, notre FRUIT,
Celui que nous n'avons pas eu pour lui, elle l'a déposé ainsi,
Avec délicatesse sur une de nos plages. celle des romantiques,
Sable fin, chaud, doré, face contre elle, Terre, comme La Terre Mère le ferait,
Versant une dernière larme pour rendre A son Père le Ciel, leur enfant Mort,
Les vagues l'ont bercé, en entendant qu'on vienne le chercher,
Le fruit de nos Horreurs, le fruit du Bonheur de l'Amour d'un père, une mère
La Mer lui a donné, le Droit a une Existence Unique, d’Être Seul pour faire notre Tout, en notre CONSCIENCE.
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