Une lumière ronde et blanche sur la marche qui descend
Vers la bouche de métro
Le clown blanc qui a perdu pied
Autour les paillettes qui brillent comme des étoiles
Sur une couleur météorite , une intrigante de nuit
Le vide et l'infini sont propices à l'élévation
Descendre est propice à l'aspiration
Une lumière qui s'éteint qu'au jour
Comme pour veiller la nuit
Lorsqu'un nuage passe ce qu'un sourcil ,pas une paupière
Une rondeur comme on dirait ma grandeur
Mais rien qu'un rond , rien d'autre
Chose étrangère ,qu'est ce qui ne tourne pas rond ?
Se sentir obliger d'être rond
Si l'on regarde de trop près
Passe de l'état limpide au bougé
Dans le blanc c'est tomber en écriture ,en dessin , en reflet
On se sent obligé de montrer patte blanche
Ce n'est pas un phare pour mieux voir
Ne plus voir , ne plus sentir , ne plus parler, ne plus écouter
Visage livide , ferme les yeux comme un linge plié pour un long
Voyage
Peut-être le feu de la rampe
Descendre vers l'entrée des artistes :dernier métro
Inspire un lieu de voyage ou un destin
Sous terre le grand serpent , le métro comme le serpent égytien
Dans la tombe des morts
Au petit matin ,la lune dans le caniveau ,
Balayée ,vogue sur l'eau
Une lune dans le ciel
De loin ,fait encore plus sublimer
Ne peut l'atteindre
N'est qu'une lune in/fusée dans une encre
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domi.gondrand@laposte.net