Un jour, j’ai vu toute la mer
S’assembler sous la terre
En son désir de naître
La poussière a soufflé
Sur l’histoire d’un passé
Asséché d’habitudes.
De son corps informe, liquéfié,
Elle a pétri le ventre creux
D’une terre, s’abandonnant
Aux délices offerts,
Sans inquiétude, aucune.
Ainsi, les eaux, dont la transparence, musait
Ont pu onduler sur le terroir solaire
Qui, cédant sa chaleur, à l'exploratrice
Vive, déposa son corps dans un lit d’argile
Bordée comme il se doit
Par les traces du temps
Elle a porté la vie
En des endroits secrets
Que l’on découvre encore aujourd’hui
Sous l’œil de verre des profondeurs.
Qui aurait cru, un jour, voir se marier
L’élégance de l’eau et la fertile terre
Pour nous donner un paradis si grand
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sylvianni
