Le corps de l’être humain est un magma en fusion
Où sont enfouies les passions sordides à foison
Où s’entrechoquent ça et là , les élans les plus vils
Où s’accumulent les résidus grotesques atrabiles
Mais observez-les un instant ces fieffés matamores
Trônant comme des hidalgos, paradant tel des lords
Ils omettent à souhait de titiller l’amitié
Vous apercevez une nique, sans doute un pied de nez
Et que faut-il penser de cette race nouvelle
Qui s’attarde à votre table et qui souffle votre chandelle
Qui vous donne l’accolade pour servir ses intérêts
Mais que vous dérangez si vous ne servez pas leurs projets.
Funeste être humain qui pavane très ostensiblement
Mais qui est envahi de vide très affligeant
Qui hume parfois le relent très loin tout alentour
Prêtez l’oreille, au loin, des cris, voilà les vautours
Et pourtant ce coeur s’il n’était atteint de prétention
Semblerait être en mesure de rayonner avec délectation
D’offrir quelques bribes d’actions désintéressées
Au revoir, ils enserrent l’artimon , quel délices la notoriété!
MG
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"il est conseillé de toujours répondre aux imbéciles par le silence"!