Oasis des artistes: Poésie en ligne, Concours de poèmes en ligne - 6528 membres !
S'inscrire
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 


Mot de passe perdu ?
Inscrivez-vous !
Petites annonces
Qui est en ligne
85 utilisateur(s) en ligne (dont 58 sur Poèmes en ligne)

Membre(s): 2
Invité(s): 83

Cerisier, Sphyria, plus...
Choisissez
Ma Petite Famille...
Hébergez vos images
zupimages
Droits d'auteur


Copyright



Index des forums de Oasis des artistes: Le plus beau site de poésie du web / Poésie, littérature, créations artistiques...
   Poèmes d'auteurs
     le cerf malade occitan
Enregistrez-vous pour poster

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant | Bas
Expéditeur Conversation
troubadoc
Envoyé le :  22/12/2018 9:48
Plume d'or
Inscrit le: 16/10/2012
De: valras plage
Envois: 1066
le cerf malade occitan
LE CERF MALADE
Ló Cèrvi Malaùt

En pays plein de cerfs, un cerf tomba malade.
Én païs plén dé cèrvis, ùn cèrvi tómbèt malaùt.
Incontinent maint camarade
Atrasag mant camaradè
accourt à son grabat le voir, le secourir.
acorris à séù paltrè ló véïrè, ló sécórrir.
Le consoler du moins ; multitude importune.
Ló assólaçar dél méns ; maltésa tartugaïra.
« Eh ! Messieurs,laissez-moi mourir ;
« Éh ! Sénhèr, daïssatz-mé mórir ;
permettez qu'en forme commune
languéjatz qué én fórma comùna
la Parque m’expédie , et finissez vos pleurs »
la Parqua mé dèspacha, é finissètz vos plórs »
Point du tout ; les consolateurs
Ponch dél tót, lés assólaïrès
de ce triste devoir tout au long s’acquittèrent ;
dé aquél tristé dévèr tót al lóng sé réquitèron ;
quand il plut à dieu s'en allèrent ;
quora agradèt à diéù s'én anéron ;
ce ne fut pas sans boire un coup,
aquo né foguèt pas sén bévèr ùn cop,
c'est-à-dire sans prendre un droit de pâturage.
aquo és- à- diré s'én préndrè ùn drèch dé païssénça.
Tout se mit à brouter les bois du voisinage.
Tót sé métèt à abróquir lés boscs dél vésinatgè.
La pitance du Cerf en déchut de beaucoup.
La pitança dél Cèrvi én déscaséncèt dé fórça.
Il ne trouva plus rien à frire ;
Né trapèt maï rè à frégir ;







d'un mal il tomba dans un pire,
d'ùn mal tómbèt dins ùn piégèr,
et se vit réduit à la fin
é sé végèt démésit à la fin
à jeûner et mourir de faim.
à junar é mórir dé talént.

Il en coûte à qui vous réclame ,
én cósta à cal vós réclama,
médecins du corps et de l’âme .
miètgés dél cos é dé l'anma.
O temps ! O mœurs ! J'ai beau crier ,
O témps ! O mors ! Aï plà cridar,
tout le monde se fait payer.
tót ló móndé sé fa pagar.

JEAN DE LA FONTAINE


----------------
la vie est belle a la retraite que tu en ai 60 ou 70 ou plus si tu es en bonne santé! tamalou? mot a eviter;
les poemes un passe-temps sans aucune pretention dans la beauté de l'aurore avec le soleil qui me fait des levers pharaonique sur la mer...

Par conversation | Les + récents en premier Sujet précédent | Sujet suivant |

Enregistrez-vous pour poster