Une autre conscience.
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Quand je ne verrai plus, captif de l'infini,
Que je n'entendrai plus rien des grands tumultes...
Quand j'aurai moins de vie qu'un cœur de pierre :
Cellules dispersées, follement désunies...
Quand poussière abandonnée, par l'âme bannie,
Ni je soupirerai, ni je respirerai,
Ni frissonnerai, encore moins me plaindrai...
Rien ne m'éblouira, si rien ne signifie.
Quand j'aurai moins de vie qu'un cœur de pierre,
Garderas-tu en toi mes battements de cœur ?
Sauras-tu me rejoindre en quelques prières ?
Cellules dispersées, follement désunies
T'ouvriront peut-être à une autre conscience
L'improbable chemin où l'amour réunit.
Pierre WATTEBLED- le 27 décembre 2018.
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