L'orage encore tout chaud
Dégrisant sa colère
Agite prestement
Les branches impuissantes
Laissant à la ronde
Ses habits verts, épars,
Où je m'allonge, parfois,
En apprenti guerrier
Fasciné par ce combat
Qui gronde, en sourdine,
Se libérant , sauvage,
Dans un écho de victoire
Où je porterais aux nues
Le fardeau de ma douleur
Pour la laisser glisser
Sans peine ,aux pointes des éclairs
Et ainsi m'en délester
Aussi loin que la parenté
S'impose dans le bouillonnement
Des silences endormis
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sylvianni