La chouette et la souris
Sur l’arbre du voyageur, se perchait une chouette
Veillait maternellement la couvée de ses bons petits
Le soleil pleurait en se couchant rĂŞveur sur sa nuit
A l’écoute d’un mâle prêt pour une opulente quête
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A la nécessité du devoir des prochaines heures
D’apporter à ses petits, piailleurs toujours généreux
La pitance réclamée ; Constituée d’un larcin copieux
Il tentait stoĂŻque et sans gĂŞne de causer le malheur
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Au bas de l’immense bel arbre, une souris attentive
Ses souriceaux, les gardait contre sa loquace peur :
Monstrueux délit rapace, commis par ce bas prédateur
Dont la muette envolée, suspendue tournoyait furtive
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Il se fit que la souris intriguée par un fugace bruit
Sortit intrépide de son nid et s’en alla au loin vaquer
Elle laissa là , ses six petits esseulés dans la nuitée
Mal lui en prit et la chouette, de l’erreur vive comprit
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Elle souleva du nid en gestes habiles les petits vers le ciel
Pour rejoindre à tire d’ailes la sereine aimée et ses petits
Alors qu’elle filait le bec crochu plein, soudain la souris
Aperçue le délit, brailla sa colère à cet ignoble préjudiciel
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Elle s’en vint exigeante au bas de l’arbre du voyageur
Interpella la chouette: - Que nenni ! Me voler ma chair !
Que ne vous ai-je fait en ce monde! Que vous puisiez
Handicaper ma saine vie d’un vilain délit provocateur
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La chouette sûre de sa fiable et réputée expédition
Répondit quiète : - Chère Dame souris pourriez vous
Vous venger de ce pouvoir absolu que du haut j’ais
Comment, oĂą, et quand auriez vous la juste solution
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Sans se départir la souris toisa sévère la chouette; Dit:
- Dame chouette avant que sueur d’effroi ne vous prenne
Je vous donne cette minute pour que je ne commette
Crime contre vous et votre belle progéniture en cet ic
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La chouette très sur, bien trop sure ; De son cri :
- Dame souris mais faites donc, ma sûreté est de fait
Vous ne pourrez me détrôner de mon pouvoir aisé
Jamais je ne vous le partagerez, lĂ est mon bon esprit
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La souris commença à installer un je ne sais quoi
Qui intrigua soudain la chouette: - Que faites vous?
La souris chercha mille tessons de bouteilles en tout
Les installa autour de l’arbre et attendit le matin co
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Quand le soleil se leva elle fustigea rĂŞche la chouette
- Rendez moi mes enfants, que leur nu ne soit blessé
Au feu du soleil votre arbre brûlera de ma probité
De ne pas vous laisser absorber mes petits esthètes
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Il en sera ainsi dans l’équité de brûler votre filiation
Si je n’ai pouvoir, j’ai l’intelligence de ma raison
Celle de vouloir; Là est ma puissance qu’à façon
Vous ne sauriez me prendre dans ma frustration
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La chouette Ă©perdue se comprit vaincue par la souris
- Laissez en vie mes petits, je vous rend les vĂ´tre
La souris heureuse et rassurée comme un bon apôtre
Câlina son bien précieux et s’en retourna dans son nid
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Gens de pouvoir, méfiez-vous; il ne faut se croire à l’abri
De toutes perfidies inqualifiables au fait absolu du pouvoir
Craignez le petit qui pourrait Ă la raison de son vouloir
Et de sa vengeance vous descendre de votre socle maudit.
?Ć’C
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j'irai par vos hameaux cueillir vos mots pour vous les offrir bouquets versifiés toujours plus beaux